Cathy RAPIN
Née en 1968, à Paris, Cathy Rapin a fait ses études dans le sud de la France (Université Paul Valéry, à Montpellier). Elle a étudié la philosophie, puis la littérature comparée. Intéressée, depuis son enfance, par l'art pictural et la poésie, elle a publié plusieurs recueils de poèmes en France et terminé une maîtrise de philosophie sur l'art pictural italien et un DEA sur Flaubert et Nietzsche. Fin 1984, voulant renouveler une première expérience faite en Asie, elle accepte l’offre d’une université coréenne et part pour Séoul. Arrivée en Corée, elle fréquente le milieu théâtral et se passionne pour tous les arts de la scène. Dans son université, Seoul Women’s University, elle devient aide metteur en scène. En 1992, désireuse de faire connaître le théâtre coréen moderne, Cathy Rapin emmène une troupe amateur à Avignon, dans le programme « in » où le théâtre universitaire s’est fait une place. C’est la première fois qu’une pièce coréenne est jouée, en français, à l’étranger. À son retour en Corée, Cathy Rapin change de projet de doctorat sur le théâtre occidental et souhaite s’inscrire pour une thèse sur le théâtre coréen. Mais ce n’est que quelques années plus tard qu’elle y parviendra. En 1999, elle obtient un doctorat dans la section coréenne de Langues et civilisations de l’Asie orientale, à Paris VII: L’invisible et le théâtre coréen de Ch’oe In-hun. Cathy Rapin est actuellement professeur attachée à Hankuk University of Foreign Language, à Séoul, où elle enseigne la langue et la littérature françaises. Parallèlement, Cathy Rapin continue à traduire le théâtre coréen, et jusqu’à aujourd’hui, une vingtaine de pièces ont été traduites, presque toutes publiées en France. Cathy Rapin consacre aussi une partie de son temps à des recherches sur le théâtre coréen d’aujourd’hui, grâce à des associations de théâtre et met en scène avec des professionnels. Cathy Rapin participe également à des lectures et mises en espace du théâtre occidental, tout en écrivant de la poésie. Un prix de traduction théâtrale lui a été remis, en 2003, par le Korean Literature Translation Institute, pour un ouvrage intitulé Théâtres coréens, sept pièces contemporaines, publié chez l’Harmattan, en 1998. À lire : L'Ombre du papier, Le Méridien éditeur, 1989. La Langue du corps, Le Milieu du Jour éditeur, 1991. Ce n'est pas le vent, bilingue français-coréen, éd. Pop Tae Kang, 1992. Tumultes Pauses Fugues, Le Milieu du Jour éditeur, 1993. Ciel mitraillé, La Bartavelle, 1995. Théâtre coréen d'hier et d'aujourd'hui, essai coécrit avec Im HYE-GYÔNG, éditions de l'Amandier.
Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules
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Dossier : JOYCE MANSOUR, tubéreuse enfant du conte oriental n° 19 |